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Collaborateurs désengagés ou en difficulté, augmentation du turn-over, baisse de la productivité, solidarité en berne au sein des équipes, satisfaction client en chute libre et perte de chiffre d’affaires..les indicateurs d’une situation collaborative et managériale dégradée au sein des entreprise sont connus. À l’inverse, les leviers au service des entreprises afin de développer un collectif engagé, performant et distinctif le sont également.

On pourrait parler des deux faces d’une même pièce et aller jusqu’à leur donner un nom :

  • Pile : les RPS (Risques psychosociaux) 
  • Face : la QVT (Qualité de vie au travail)…récemment renommée QVCT (avec l’ajout de la notion de conditions de travail)

Un antagonisme des situations mais des enjeux similaires

Les RPS sont les risques pour la santé mentale des collaborateurs qui sont liés (notamment) à l’organisation et au contenu du travail, ainsi qu’aux relations sociales en vigueur dans l’entreprise. Comme évoqué plus haut, ils peuvent se manifester sous forme de stress, de burn-out, de bore-out, de harcèlement professionnel ou même de violence au travail. Si ces risques ne sont pas correctement gérés, ils entrainent irrémédiablement des problèmes (parfois très sérieux) pour les personnes concernées, une baisse de la productivité, une augmentation de l’absentéisme et un taux de rotation élevé du personnel.

D’autre part, la QVT est une approche holistique qui vise à améliorer les conditions de travail pour les employés. Elle est basée sur le constat* que le bien-être des employés a un impact direct sur leur productivité et leur engagement.

Une politique RPS/QVT efficiente a donc toutes les chances de conduire à une meilleure performance de l’entreprise et à une pérennité de celle-ci.

L’articulation entre RPS et QVT : une relation symbiotique

Comprendre le lien entre les RPS et la QVT est essentiel pour toute entreprise soucieuse de la santé et du bien-être de ses employés mais aussi, plus prosaïquement, de sa performance. Ces deux concepts sont intimement liés et s’influencent mutuellement de manière directe : une mauvaise gestion des RPS peut détériorer la QVT, tandis qu’une bonne QVT peut contribuer à prévenir les RPS ou à les identifier et traiter plus efficacement lorsqu’ils se matérialisent.

Par exemple, une entreprise qui ne gère pas efficacement les facteurs de stress au travail verra irrémédiablement la satisfaction et l’engagement de ses employés et ses indicateurs de QVT diminuer. Inversement, une entreprise qui promeut un environnement de travail positif et respectueux (une bonne QVT) peut aider à prévenir l’apparition de conflits ou de stress au travail (prévention des RPS).

Comment s’y prendre ? L’importance du diagnostic RPS et QVT combiné 

Conduire un diagnostic RPS et QVT combiné nous semble une étape essentielle afin de comprendre la situation de départ de l’entreprise et de définir ses objectifs. Cela permet bien entendu d’identifier les facteurs de risque existants (comme ceux qui se sont déjà matérialisés et ne sont donc plus au stade des risques..), d’évaluer leur impact sur les collaborateurs et sur l’entreprise, et de définir des mesures préventives ou correctrices qui tiennent également compte des objectifs de qualité de vie au travail qui existent déjà (et ce, même à l’état embryonnaire).

L’intérêt de se faire accompagner dans la démarche

Faire appel à un cabinet de conseil RH offre, dans ce contexte, de sérieux avantages. Tout d’abord, l’expérience approfondie dont il dispose dans l’identification et la gestion des RPS et la promotion de la QVT permet de gagner du temps et de recueillir des insights intéressants basées sur les meilleures pratiques d’entreprises comparables.  Un cabinet de conseil RH peut également adopter une approche plus neutre et objective que les équipes en place qui sont, par définition, des parties prenantes engagées. Enfin, un cabinet peut accompagner l’entreprise tout au long du processus, de l’évaluation initiale, à la mise en œuvre des mesures correctives et préventives, et jusqu’à la formation et l’accompagnement des collaborateurs. Dans certains pays (comme le Québec), la démarche est à ce point structurée et ancrée dans les moeurs qu’elle est sanctionnée par des certifications exigeantes et reconnues. La France n’échappe pas à la tendance, en particulier à l’initiative de l’ANACT.

Dans un monde du travail de plus en plus exigeant et stressant, il apparait donc plus important que jamais pour les entreprises qui souhaitent sécuriser leur performance dans le temps long de se préoccuper de la santé mentale et du bien-être de leurs collaborateurs. En adressant proactivement ces sujets, elles investissent en réalité dans leur propre succès et ce, sans attendre qu’une situation de crise inattendue les y contraigne de toutes façons.

* Selon une étude menée par le bureau de normalisation du Québec, chaque dollar canadien investi dans la QVT génère entre 2,75 et 4 dollars canadiens de rentabilité. D’autre part, les économistes Français Alexandre JOST et Olivier PASTRE estiment, à partir d’une recension quasi exhaustive des études économiques consacrées au lien entre le bien-être et l’efficacité productive, que le potentiel de croissance économique lié à la prise en compte du bien-être au travail est de 1% du PIB.
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