Les impacts « longs » de la crise sanitaire sur notre rapport au travail et à l’entreprise n’en finissent pas de se révéler. Si pour certains, les périodes de confinement successives ont été l’occasion (souvent sous contraintes) de réfléchir et de se poser des questions assez fondamentales sur leur vie personnelle et professionnelle, le moment du retour au travail que nous vivons s’avère également déterminant pour bien d’autres.
De nouveau confrontés à la réalité de leur job et de leur environnement de travail, de nombreux actifs remettent en effet en question leur situation et son adéquation avec leurs valeurs et leurs véritables envies. Ce phénomène n’est bien évidemment pas sans relations avec les difficultés de recrutement actuelles que subissent de nombreux secteurs réputés pour leur « exigence » : l’hôtellerie-restauration, la logistique et le transport, la santé…en sont quelques exemples frappants.
Mais entre l’aspiration (légitime) et ce qui est réaliste et réalisable, il y a souvent un fossé.
Fort heureusement, l’outil qui permet de canaliser au mieux sa réflexion et les décisions qui en découleront existe, et il s’agit du Bilan de Compétences. Les actifs ne s’y trompent d’ailleurs pas et le plébiscitent : entre 2019 et 2020, le nombre de bilans effectués en France a augmenté de près de 50% et la tendance perdure en 2021…
Dispositif idéal pour saisir son potentiel, ses compétences et ses motivations, le bilan de compétences permet à son bénéficiaire d’identifier le projet qui lui convient et a toutes les chances de fonctionner au regard des opportunités offertes par le marché. Une démarche qui ouvre souvent à un nouveau champ des possibles… !
Si la structure d’un bilan est immuable (et pour cause, elle est définie par la loi) avec ses 3 phases (préliminaire, investigation, restitution), c’est la combinaison du savoir-faire du Consultant et de l’implication du bénéficiaire qui fait en réalité la différence et peut faire d’un bilan une expérience réellement « transformative ». Les modalités pratiques ont, elles-aussi beaucoup évoluées avec l’avènement de la visioconférence et des plateformes de formation digitales qui permettent au Bilan de compétences de s’insérer très facilement dans un agenda bousculé.
Il existe plusieurs sources de financement mais le Compte Personnel de Formation, qui est abondé de 500€ chaque année, reste le plus utilisé. Il permet d’ailleurs le plus souvent de réaliser un bilan de compétences sans dépenser le moindre centime.