Alors que nombre d’entreprises peinent à attirer, recruter ou même simplement conserver les talents dont elles ont besoin pour faire face à leurs enjeux, le temps des démarches purement « marketing » visant à donner aux entreprises l’apparence de l’employeur idéal sans étayer plus avant la démarche semble révolu. Le phénomène de grande démission qui a touché les États-Unis l’a d’ailleurs spectaculairement illustré : disposer d’un Chief Happiness Officer, d’une table de ping-pong ou coller des stickers sur les murs proclamant les valeurs de l’entreprise ne comble pas le besoin profond d’aligner les attentes des collaborateurs avec les pratiques réelles et quotidiennes. Cet alignement porte un nom : la Qualité de Vie au Travail (QVT).
Définie de manière plus « administrative »par l’Accord National Interprofessionnel de 2013 (ANI), la QVT « …désigne et regroupe sous un même intitulé les actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail pour les salariés et la performance globale des entreprises » (…). Cette démarche s’intègre donc dans une philosophie vertueuse et résolument « gagnant-gagnant » pour les parties prenantes:
- Les collaborateurs qui sont écoutés et participent de manière décisive à façonner leurs propres conditions de travail ont en effet infiniment plus de chance de se sentir « à leur place » et épanouis dans leur activité professionnelle et ce, de manière durable,
- L’entreprise peut améliorer rapidement les indicateurs clés du désengagement et de la souffrance au travail (turnover, absentéisme, accident du travail, RPS…) mais surtout, se place dans une démarche d’amélioration continue de ses pratiques collaboratives et managériales qui lui permettra d’optimiser la performance de son capital humain. En effet, preuve a été faite que des collaborateurs engagés et bien dans leur peau sont in fine bien plus efficients et productifs.
Si l’idée de la QVT est belle, elle nécessite bien entendu de s’appuyer sur une démarche impulsée puis structurée et pilotée au plus haut niveau afin de ne pas aboutir à un simple « ripolinage » des pratiques, lequel donnerait bonne conscience à tous sans pour autant changer fondamentalement les choses.
Le travail de préparation et d’accompagnement est donc clé afin d’embrasser la totalité des thématiques qui ont un impact sur « l’expérience au travail » dans l’entreprise considérée et notamment les questions du management et du sens donné aux actions, des relations sociales et du climat général, de la gestion des carrières et des compétences (ex : formation), des processus et outils de travail (ex: télétravail), des rôles et responsabilités, de la gestion de la performance et des rémunérations ou encore de l’équilibre vie privée-vie professionnelle….etc
Si la démarche est holistique et ambitieuse, elle ne doit donc pour autant pas devenir fumeuse et déconnectée de la réalité concrète. La méthodologie qui accompagne son déploiement et en particulier le recours systématique aux techniques de co-construction et d’expérimentation est la garantie d’aboutir à des plans d’actions réalistes, réalisables et durables.
Les témoignages d’entreprises de toutes tailles et tous secteurs montrent bien les bénéfices de la QVT comme outil au service de l’engagement humain et de la performance économique et sociale.
Alors, êtes-vous prêts en 2022 à initier la démarche avec vos équipes et le support d’un partenaire qui prendra en charge avec vous son déploiement efficient ?