LE CONTEXTE : c’est une tarte à la crème que de le rappeler mais notre monde est de plus en plus complexe, volatile, complexe et imprévisible (VUCA). Cela a bien entendu un impact profond sur les qualités personnelles et compétences que doivent détenir nos cadres, managers et dirigeants afin de permettre à leur entreprise de traverser les crises successives mais aussi de surfer sur les vagues d’opportunités.
Petite sélection parmi les (nombreuses) qualités et compétences fondamentales pour un manager ou un dirigeant en 2023.
1. Faire preuve d’intelligence émotionnelle :
Compétence qui permet de connaître, comprendre et de gérer ses propres émotions, ainsi que celles des autres, l’intelligence émotionnelle est essentielle pour réussir en tant que Leader car elle permet de mieux communiquer avec ses équipes (en particulier par gros temps), de résoudre les conflits de manière efficace et de créer un climat de travail positif et motivant, en adoptant en particulier une posture de leader qui guide et soutient. Une gestion émotionnellement intelligente de la relation professionnelle contribue aussi très largement à un meilleur bien-être des collaborateurs et, in fine, à un engagement plus fort envers l’entreprise… un avantage crucial au moment où l’on parle de « Quiet Quitting » ou de « Act your Wage » et ce, alors même que la pénurie de talents est critique pour bien des fonctions.
2. Être capable de tout remettre en cause, à commencer par soi-même :
Si le monde est devenu largement illisible et mouvant, alors, la capacité à « exécuter » en déployant des méthodologies standardisées n’est plus une force. Elle devient même un sérieux handicap lorsqu’elle nuit à la flexibilité, à l’adaptation proactive, et à la capacité à apprendre en continu de son expérience, de ses succès comme de ses échecs. Pratiquer l’analyse rétroactive systématique (analyser à posteriori le résultat de nos actions) est fondamental et demande bon nombre de compétences secondaires, à commencer par l’humilité qui n’est pas la plus courante parmi les leaders mais certainement une des plus essentielles.
3. Déployer une pensée critique :
Si la pensée critique est l’une des nombreuses facettes de l’intelligence, elle trouve ses origine dans l’enseignement Socratique qui voulait que le philosophe interroge ses disciples de telle sorte qu’ils soient amenés à synthétiser leur pensée, à évaluer les idées existantes et à en créer de nouvelles. Dans le monde des organisations modernes, la capacité à déployer sa pensée critique permet au leader d’aborder les problèmes et situations complexes et à porter sur elles un jugement réfléchi et, in fine, à prendre de meilleures décisions. En outre, la pensée critique d’un leader peut également contribuer à créer un environnement de travail ouvert dans lequel l’expression des idées et des opinions est encouragée et évaluée de manière critique, ce qui ne peut qu’améliorer l’innovation et la créativité au sein de l’entreprise.
4. Savoir gérer son énergie (et celle des autres) :
Les études sont formelles, maintenir son énergie a un niveau élevé permet une bien meilleure résistance au stress et une performance supérieure dans les tâches exigeantes, et y compris dans la prise de décision. Pas de surprises, un manager ou un dirigeant est un être humain. Avant de prétendre impulser et mobiliser autour de lui, il doit d’abord pouvoir compter sur 100% de ses capacités. Exercice physique, nutrition, sommeil, outils de gestion du stress…les leviers sont les mêmes que pour un sportif qui chercherait à exploiter pleinement son potentiel. Parfaitement logique : la tête ne peut pas travailler sans le corps et l’énergie qu’il peut drainer. Les exemples ne se comptent plus des dirigeants qui ont résolu des problèmes de performance, de stress ou d’anxiété en travaillant sur ces éléments qui, sans tomber dans le biohacking, sont d’une puissance impressionnante.
Bonne nouvelle, toutes ces compétences se travaillent et peuvent se développer.
Dès 2023 ?